Au coeur de la nouvelle intrigue de "Demain nous appartient", Luce Mouchel qui incarne Marianne Delcourt a accordé une interview à "Purepeople.com". La comédienne y parle de son amour pour son personnage, l'avenir de celui-ci et l'éventualité toujours présente de quitter le feuilleton.
Elle est indissociable de la série Demain nous appartient. Depuis le lancement du feuilleton quotidien de TF1, Luce Mouchel incarne le rôle récurrent et très populaire de Marianne Delcourt, l'ambitieuse et brillante cheffe du service de médecine générale de l'hôpital de Sète. Un personnage que la comédienne de 62 ans aime profondément comme elle nous le fait savoir en interview pour Purepeople.com et qu'elle n'est pas prête de laisser derrière elle. Rencontre.
Vous faites partie de l’univers DNA depuis le lancement dans le rôle de Marianne Delcourt. Comment avez-vous rejoint la série ?
Ça s'est fait assez rapidement, puisque je crois que j'ai été castée peu de jours avant le début du tournage, à peu près deux semaines. Je jouais au théâtre de l'Odéon et il y a une casteuse qui est venue me voir jouer avec mon agent. Et elle m'a dit 'tiens, j'ai un truc pour la télé, mais je ne sais pas si ça va te plaire, c'est une quotidienne'. Moi, je ne suis pas sectaire, tu m'envoies tout et je regarde. Elle m'a envoyé les essais, je les ai passés deux jours après. Et deux jours plus tard, on m'a dit que c'était bon pour le rôle de la mère d'Ingrid Chauvin.
Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce rôle ?
La première chose qui m'a séduite, c'était que j'étais médecin. J’ai toujours été fascinée par la médecine et j'ai toujours voulu être médecin. Et je n'avais jamais interprété un rôle de médecin. Et là, c'était un médecin qui avait beaucoup d'autorité, une cheffe de service, femme. C'était un rôle extrêmement attrayant parce qu'il y avait toute la partie privée que j'imaginais, qui n'était pas encore tout à fait écrite avec le côté maternel, elle est mère de deux filles qu'elle a élevées seules. Mais aussi, il y avait une grande partition à l'hôpital avec tout le stress, toute la technicité que ça demande. Et moi, j'étais absolument ravie de ça.
Dans la série, votre personnage est exigeant, d’une grande autorité et souvent redouté. Ce qui semble assez éloigné de votre personnalité.
Au tout début, on a beaucoup mis l'accent sur une femme très autoritaire. La productrice de l'époque m'avait dit, il faut que tu te dises que dans ta tête, tu as 60 ans. Et je ne les avais pas du tout, j'avais 54 ans quand j'ai commencé la série. Et 60 ans, ça me paraissait le bout du monde. Mais elle voulait dire par là que j'étais quelqu'un de très respecté, qu'il y avait tout un staff autour d'elle, qui n'était pas timide. Donc ça, c'était très loin de moi, parce que je n'ai pas a priori une autorité naturelle. Mais ça m'a plu parce que ça m'a permis de composer quelque chose. Mais après, il y avait tout le côté vie privée, où elle était très maternelle. Marianne est très pudique et très maladroite avec les sentiments mais elle a de l'humour. Et je suis quelqu'un qui a beaucoup d'humour et qui pense que l'humour est capital dans la vie. Les auteurs m'ont donc écrit des choses magnifiques grâce à cet humour-là, ce qui n'a pas empêché Marianne d'avoir toujours ce côté autoritaire.
Vous étiez au cœur d’une nouvelle intrigue, autour d’une mystérieuse maladie mortelle qui a frappé plusieurs personnages. Comment l’avez vous abordée ?
Il y avait une petite touche assez exceptionnelle. On sentait qu'on n'était pas dans une arche habituelle. Il y a eu une organisation des décors qui fait qu'on a séparé l'hôpital en deux. Il y avait une partie pour les patients et les médecins confinés, une autre partie pour les non-confinés. Il y avait quand même quelque chose d'assez exceptionnel et d'assez crédible, parce qu'on était tous en tenue particulière de cosmonaute. Ça pouvait rappeler le Covid par moments. Je pense qu'on a fait tous attention à ce que les gens puissent rentrer dans cette arche de contamination facilement. J'ai beaucoup apprécié le fait que c'était un travail d'équipe parce que tous les médecins se retrouvaient pour rechercher les traitements les plus adéquats parce qu'ils galèrent beaucoup. Donc il y avait beaucoup de termes techniques à apprendre. Mais, je raffole de ça. Puis il y avait une ambiance d'urgence et un stress vraiment important à rendre qui était assez jouissif à faire.
D'une manière générale, qu'est-ce qui attend Marianne dans les semaines à venir ?
Alors, moi, je ne suis pas au courant de tout ce qui arrive. Je sais que l'histoire de ces deux prétendants qui lui courent un peu après tout le temps va continuer. Je ne sais pas si Marianne est prête à céder à l'un ou à l'autre. En tout cas, je pense qu'elle va se retrouver quand même mêlée encore à des choses liées à la famille Delcourt. On vient toujours demander l'avis de Marianne. Il est hors de question de faire des choses dans la famille sans consulter Marianne Delcourt parce que c'est une cheffe de service, mais c'est aussi la matriarche de cette famille et elle ne compte pas le faire oublier.
Ce qui représente "un enfer" pour Luce Mouchel sur le tournage de Demain nous appartient
Qu’est-ce qui est le plus dur à tourner pour vous dans la série ?
C'est plutôt les conditions extérieures, quand on est obligé d'être en petit t-shirt et qu'il fait encore froid à Sète, parce qu'on filme toujours avec 6 semaines d'avance. Et puis quand les journées sont très remplies, qu'on change de plateau... Mais en termes de scènes à proprement parler, il n'y a rien qui me paraît difficile. Même quand j'ai eu des choses à jouer sur le deuil, avec des scènes avec beaucoup d'émotions, j'ai adoré, parce que plus j'ai de choses à jouer, plus je suis dans mon élément. J'adore aussi jouer les scènes de comédie alors qu'elles sont difficiles, parce que c'est une question de rythme. Ce sont des challenges pour moi, pas des difficultés. Après je vous dis, les scènes difficiles, c'est quand on commence très tôt le matin sur un plateau, on enchaîne à l'hôpital, puis après on va ailleurs, sur un autre plateau, et c'est les conditions plus extérieures.
Avez-vous des anecdotes marquantes du tournage de la série ?
La première scène avec Renaud (Pierre Deny), par exemple, le premier jour de tournage entre nous deux, c'était une scène d'amour dans le bureau de Marianne, c'est une scène de sexe. C'était très drôle, parce qu'on ne se connaissait pas et on est rentré dans le vif du sujet. On n'a pas eu le temps de se poser de questions, de faire de la psychologie du personnage. Ça a forcément créé des liens après, parce que la glace était rompue assez rapidement. Il y a eu un baiser aussi à donner avec Christian Vadim. Ça s'est très bien passé mais c'est toujours un peu intimidant. Et ce qui est drôle, c'est que j'ai beaucoup de mal avec les objets. Dès que je tourne une scène et que je me fais un café en même temps, pour moi, c'est une cascade. On en rit beaucoup. Ça, c'est un enfer pour moi quand je dois rapidement conjuguer le geste et la parole. C'est un peu compliqué. Je dois être un peu dyslexique (rires).
Dans DNA, il y a souvent des départs. Là encore récemment avec Grégoire Champion. Comment le vivez-vous ?
Quand on est jeune, c'est tout à fait entendable et normal. Après, quand on a créé des liens, on est triste mais c'est le jeu. Je sais très bien aussi que tout d'un coup, pour des raisons d'écriture, de faire des rebondissements dans la série, on a besoin de faire partir quelqu'un avec qui on tourne depuis longtemps. On n'a pas d'autre choix que de l'accepter. Alors, on est triste mais c'est la série. On se sert aussi de cette tristesse-là pour jouer. Et puis on passe à autre chose, on va de l'avant. Il faut que le spectateur soit toujours tenu en haleine.
Est-ce quelque chose à laquelle vous pensez vous-même ?
Au tout début, quand je ne tournais presque pas du tout un été, je me disais : 'pourquoi je ne tourne plus ?' Il y avait cette espèce de crainte. Maintenant, je n'y pense pas. Quand je tourne moins, c'est d'autres qui vont tourner plus. Tout le monde doit jouer. Tout le monde doit tourner. C'est normal qu'il y ait des creux. Dans la série, on sait qu'on n'est pas immortel. A un moment donné, on me demandera de partir mais pour l'instant, il n'en est pas du tout question. Je ne pense pas qu'on ait envie que je parte. Si ça doit arriver, je ferai autre chose. Il y aura des avantages, beaucoup d'inconvénients, mais il y aura des avantages aussi. Je pars du principe que je ne veux pas regretter les choses.
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Alain Lehaut le retour, on savait pas vraiment quand il était reparti en Espagne mais il est bien de retour. Il s'intéresse à Marianne pour savoir si elle va bien. Il fait la connaissance de l'ami de François, Martial et il l'aime bien. Alain juge que Soizic et Martial sont pareils : grandes gueules mais sous leur carapace, de vrais sensibles ! Martial prend de la place chez Lehaut, il est tout le temps là !!
Bonne nouvelle, Alex a une prise de conscience...il veut prendre RDV avec Aaron pour discuter de l'opération. Miracle, est-il en train de revenir à la raison ?
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Marianne, Aaron et Samuel font tout pour aider William à distance
Coup de chance, Lizzie et Jimmy sont ensemble à la fac
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