À 51 ans, qu'il vient de fêter, Laurent Kérusoré a trouvé son équilibre loin du tumulte. Une maison écolo dans le Verdon, deux chiens qu’il chérit comme ses enfants, une passion dévorante pour les Lego… Le comédien de Plus Belle la Vie nous ouvre la porte de son quotidien, entre engagement, besoin de calme et réflexions sur l’argent et le temps qui passe.
Loin des plateaux de tournage, Laurent Kérusoré cultive un bonheur simple dans sa maison des gorges du Verdon. C’est là qu’il se ressource, entouré de ses chiens, des animaux qu'il adore depuis toujours, et d’une impressionnante collection de Lego. Depuis chez sa maman, une femme au passé difficile, il nous raconte ce cocon qu’il s’est construit, son engagement pour la cause animale, et son besoin d’ancrage en Bretagne, où il passera l’été.
Vous vivez aujourd’hui dans les gorges du Verdon. Qu’est-ce qui vous a poussé à quitter Marseille ?
Je n’ai pas quitté Marseille parce que je n’aimais plus la ville. J’y habitais dans un petit quartier familial, très solidaire, où tout le monde se connaissait. Mais à un moment, c’est devenu trop à la mode. Trois, quatre mois par an, on était envahis de touristes. Et pas les plus respectueux… J’en ai eu marre de ramasser les poubelles des gens. Je me suis dit : "Avant d’avoir de la haine, pars." Alors j’ai déménagé.
Et vous vous êtes installé en pleine nature.
Oui. Je m’étais fixé une limite de 100 kilomètres par rapport au travail… Je suis à 96 ! (rires) C’est parfait. Je vis dans une maison que j’ai faite construire. C’est une maison passive, sans chauffage. C’est le soleil qui chauffe l’eau, elle est stockée dans le sol, puis passe dans le plancher. Résultat : l’hiver, j’ai 20 ou 22 degrés à l’intérieur. L’été, quand il fait 36 dehors, il fait 21 chez moi. C’est confortable et écolo.
Laurent Kérusoré : "ma maison se fond dans le colline, on ne la voit quasiment pas"
C’était important pour vous, l’aspect écologique ?
Oui. Je suis breton, j’ai grandi avec cette conscience-là. J’ai toujours été écolo. Et je pense que ce sont les maisons d’avenir. Ma maison est moderne, mais elle se fond dans la colline. On ne la voit quasiment pas. Et la vue est sublime : une colline, un champ avec des ânes, une rivière juste en face, et la lavande… La carte postale du Sud.
Elle vous ressemble, cette maison ?
Complètement. C’est mon refuge. Et dedans, il y a une pièce très spéciale : ma pièce Lego.
Une vraie collection ?
Oui. J’ai des vitrines faites sur mesure, avec des tiroirs, tout classé par couleur, par taille… J’ai même reconstitué une rue entière, avec immeubles, arbres, piétons, bancs, tout. Et puis j’ai des pièces de collection : le Titanic, le Concorde, Notre-Dame… J’adore ça. Ça me détend, c’est mieux qu’un antidépresseur. Quand j’ai un souci, je m’achète une boîte, je la monte… et souvent, le problème disparaît en même temps.
Vous aviez reçu des Lego pour vos 50 ans ?
Oui, le Titanic m’a été offert par mes amis. Et Lego m’a offert la Tour Eiffel. Mais mon plus beau cadeau, c’était d’avoir tous ceux que j’aime autour de moi. Ce que j’ai réussi dans ma vie, c’est que mes amis, qui ne se connaissaient pas, se sont aimés entre eux. Aujourd’hui, ils se voient sans moi. Ça, c’est ma vraie fierté.
Laurent Kérusoré : "mes clebs, c'est toute ma vie"
Vous avez aussi deux chiens, très présents dans votre vie.
J’ai toujours vécu avec des chiens, je ne peux pas vivre sans eux. Quand ma petite Denise, mon York, est morte, j’ai été effondré. Moi, ça faisait quelques années que j’avais un chien du Maroc, Lucky, qui avait vécu des choses horribles là-bas. Quand j’ai croisé son regard, j’ai décidé de le ramener. Et à la mort de Denise, Lucky était très malheureux. Ma maman m’a alors racheté un York qui s’appelle Adèle. Il ne remplace pas Denise, mais il est arrivé au bon moment. J’ai besoin d’eux, vraiment. Mes cleps, c’est toute ma vie. Jamais sans mes chiens.
Vous vous engagez pour la cause animale ?
Oui. Je soutiens une amie à moi qui a une asso au Maroc : Les chiennes de Tagadirt. Elle se bat pour stériliser les chiennes errantes. Elle y arrive. Avec la Coupe du monde 2030 qui se profile, des millions de chiens errants sont menacés d’être exterminés. Elle, elle agit.
Allez-vous partir en vacances cet été ?
Oui, en Bretagne, avec ma maman et mes chiens. Une maison au bord de l’océan. Je suis né à Nantes, j’ai grandi entre le Morbihan et la Loire-Atlantique. C’est ma terre. J’ai besoin d’y retourner. On mange bien, on respire… Ça me reconnecte à qui je suis. Cet été, j’espère notamment pouvoir y arrêter de fumer. J’ai repris après la mort de Denise, j’étais dévasté.
- Une clause contractuelle m'empêche de dire ce que je gagne
Tout ça donne le sentiment d’une vie très simple… Mais vous avez une situation confortable ?
Oui mais ce que je gagne, je le gagne honnêtement. J’ai mis 20 ans à construire tout ça même si je suis conscient que j’ai de la chance.
Vous gagnez combien ?
Je ne peux pas en parler. Pas parce que j’en ai honte ou que ça me gêne, mais parce qu’une clause de mon contrat m’en empêche. On ne gagne pas tous la même chose. J’ai beaucoup d’ancienneté. Par égard pour mes collègues, je trouve normal de ne pas m’étaler.
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