EXCLU - "Je le vis mal" : Lola Marois réagit au départ d'Iñaki Lartigue dans Plus belle la vie

 Avec la mort du policier Samuel Gayet, c'est tout le commissariat du quartier qui est en deuil. Le départ de son interprète Iñaki Lartigue fait aussi de la peine à une de ses partenaires de jeu, Lola Marois.

Adieu Samuel. Après plusieurs mois compliqué dans Plus belle la vie, encore plus belle, le policier semblait enfin sortir la tête de l'eau, après le drame autour de sa mère et de son beau-père, puis ses mensonges à tous ses proches. C'est bien sûr au moment où on s'y attend le moins que les personnages de fiction peuvent quitter la scène et c'est ce qu'il se passe pour Samuel Gayet, dont la mort a eu lieu dans l'épisode de la série diffusé ce mardi 8 juillet sur TF1. Lors d'une interview accordée à Nongnghiepqueta.site, son interprète Iñaki Lartigue a confié vouloir vivre de "nouvelles aventures" de fiction, aussi bien en France qu'à l'international, tout en gardant un souvenir ému et très heureux de son passage dans la série.

Plus belle la vie : "C'est très choquant pour moi qu'il parte"

Ce n'est pas le premier départ de la série depuis son arrivée sur TF1 en janvier 2024, mais c'est la première fois qu'un personnage phare meurt dans cette nouvelle version. Un choc pour les téléspectateurs, mais aussi pour les comédiens et particulièrement pour ceux qui ont travaillé avec Iñaki Lartigue, dont Lola Marois. L'interprète d'Ariane Hersant a en effet tourné de nombreuses scènes avec son partenaire de jeu, puisque leurs personnages sont tous les deux policiers dans la série et qu'ils passent de longues heures au commissariat. Interrogée par Nongnghiepqueta.site sur le départ du comédien, Lola Marois a confié : "Je le vis mal. C'est vrai qu'on s'entend tous très bien au commissariat, on s'adore. Il est arrivé avec Jade Pradin (l'interprète de Morgane Tanguy, ndlr) ça a été très fusionnel entre nous tous et tout le monde nous disait que c'était le décor de tournage avec le plus de fusion". 

"C'est très choquant pour moi qu'il parte, je suis dégoûtée, très triste. C'était un excellent comédien, il nous apportait beaucoup de douceur, il est très tendre", a ajouté la comédienne, ajoutant : "Il y a des gens qui viennent et qui nous marquent". Heureusement, Lola Marois peut compter sur les autres comédiens, notamment Jade Pradin, dont elle explique être "très proche", mais aussi ceux avec lesquels elle tourne depuis plus longtemps : "Stéphane Hénon et Jérôme Bertin, ce sont vraiment mes frères, on est très liés, on peut se parler de choses profondes. Être tout le temps enfermé dans un commissariat depuis huit ans, ça créer des gros liens !". Si certains départs peuvent ne pas être définitifs, comme celui de Tim Rousseau au début de cette année, quand le personnage meurt, c'est une autre histoire... 

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 Immense déception pour les fans de Plus belle la vie, encore plus belle sur TF1 : le personnage de Samuel Gayet a trouvé la mort dans l’épisode diffusé ce mardi 8 juillet. Un moment choc sur lequel nous sommes revenus avec son interprète, Iñaki Lartigue.

Avez-vous décidé de quitter la série diffusée sur TF1 ?

Oui, c’était un choix, même si ce n’était pas facile à prendre. C’était une expérience géniale, j’ai adoré faire partie de cette aventure. Je me suis senti vraiment bien au sein de cette équipe, très accueillante et bienveillante. Mais j’éprouvais à la fois l’envie et le besoin d’explorer d’autres projets, d’autres personnages, d’autres récits.

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Auriez-vous préféré que Samuel parte autrement que par la mort ?

J’ai toujours fait confiance aux scénaristes pour imaginer les histoires les plus intéressantes et surprenantes. Lorsque nous avons convenu avec la production de mon départ, je n’ai émis aucun souhait concernant la façon dont Samuel quitterait la série. J’avais une totale confiance en eux. C’est une fin forte, inattendue, et très bien amenée.

Quelle était l’ambiance sur le plateau lors du tournage de vos dernières scènes ?

Ce n’était pas évident de prendre du recul car le rythme est intense sur un plateau, le temps passe très vite. Mais chaque soir, je réalisais peu à peu : "Là, c’est la dernière fois que je tourne au commissariat." C’était un peu étrange. Malgré cela, il y avait toujours une exigence de qualité, l’envie de donner le meilleur pour raconter ces histoires. Je me souviens particulièrement de l’avant-dernier jour, lorsque j’ai assisté à la scène de l’enterrement de Samuel. C’était très bizarre de voir son propre enterrement… Ça m’a touché, j’ai ressenti de l’émotion. Dire au revoir à toutes les relations humaines que j’avais construites dans cette aventure, c’est ce qui a été le plus difficile.

Aviez-vous peur d’être enfermé dans le rôle de Samuel ?

Non, mes choix ne sont pas dictés par la peur. Je ne veux pas qu’elle dirige ma vie. C’est davantage une envie de découvrir de nouveaux horizons, d’autres projets, d’autres personnages. Plus belle la vie, encore plus belle transmet des messages forts et importants. C’est une série incontournable dans le paysage audiovisuel français. Aujourd’hui, les fictions quotidiennes sont nombreuses et attirent de plus en plus de talents issus du cinéma.

Quel message aimeriez-vous que Samuel laisse dans la série ?

J’aimerais qu’il laisse un message de générosité, d’amour et de tolérance. On peut incarner un policier tout en étant au service de causes positives : l’amour des autres, la douceur, la gentillesse. Ce sont des valeurs que j’ai portées à travers Samuel, et qui faisaient partie intégrante de sa personnalité et des intrigues dans lesquelles il était impliqué.

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Avez-vous un regret concernant l’évolution ou la fin de votre personnage ?

Je suis très satisfait du parcours de Samuel et des intrigues auxquelles il a participé. S’il fallait mentionner un tout petit regret, ce serait peut-être qu’il n’ait pas eu plus de scènes de boxe. Quand j’ai vu le départ de Kilian vers le MMA, ça m’a donné envie de retourner dans l’octogone (rires).

Quel arc narratif vous a le plus surpris concernant Samuel ?

Certainement celui avec sa mère et son beau-père. C’était la première fois que l’on découvrait des éléments de son passé, très intimes et douloureux. On a alors vu une facette plus sombre de Samuel, ce qui a été très intéressant à jouer.

On découvre que Samuel cachait un secret avant de mourir. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Oui, Samuel avait exprimé il y a quelque temps un désir d’enfant. Il s’était beaucoup attaché à Romy, un nourrisson que l’on avait découvert quelques mois auparavant. Il s’était investi auprès de lui et de sa mère, un peu comme un parrain, avec bienveillance et générosité.

Quel est votre souvenir le plus marquant de cette aventure ?

Sûrement mon tout premier jour de tournage, la première fois que je suis passé devant la caméra. C’est un moment que je n’oublierai jamais.

Seriez-vous d’accord pour revenir sous forme de flash-back, de rêve ou de fantôme ?

Totalement ! Ce serait un vrai plaisir de revenir, même brièvement, et de retrouver toutes ces personnes avec qui j’ai partagé de si beaux moments.

Y a-t-il un mot ou une phrase d’un autre comédien qui vous a marqué ?

J’ai annoncé mon départ en janvier à Diane Dassigny (Jennifer). Je me souviens que cette discussion a été assez émouvante, car nous nous rendions compte que ce couple n’existerait plus à l’écran. J’ai aussi eu un bel échange avec Habib Gino Guabintani (Idriss). Nous avons formé un duo fort et construit une vraie amitié.

Quelle intrigue auriez-vous aimé explorer si Samuel avait survécu un peu plus longtemps ?

Je ne peux pas trop en dire, mais je sais qu’il y a une intrigue à venir avec le personnage de Morgane que j’aurais adoré tourner. Elle est très originale et j’aurais aimé y avoir un rôle plus important.